Expositions et centre de ressources

Exposition virtuelle de « Il était une fois les thoniers… » 

Il était une fois les thoniers …

Il y a moins d’un siècle, leurs silhouettes élégantes glissaient le long de l’estacade avant de s’élancer vers le large. Et, dans leur sillage, l’île toute entière prenait la mer, délaissant les champs pour se lancer à la poursuite d’un hôte saisonnier et capricieux : le thon blanc ou germon. La foule des coques islaises encombrait  les bassins et Port-Joinville ressemblait, certains soirs,  à une forêt insolite envahie par des mâts aux voiles chatoyantes.

Pour toucher du doigt le quotidien laborieux de ceux qui ont forgé la légende des dundées, retrouvez l’exposition municipale de l’été 2021 « Il était une fois les thoniers… » sous la forme d’une exposition virtuelle accessible au plus grand nombre.

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Cafés d’histoires

Alice Renaud Henry (1886-1977) – Une cap-hornière en 1900 par JF HENRY

Lundi 6 mai, Jean-François Henry nous racontait l’histoire singulière de «  la Dame du Grand Mât », sa grand-mère  Alice Renaud Henry, qui, jeune mariée, embarqua à bord du navire commandé par son mari, Amand Auguste Marcellin Henry capitaine au long cours, pour un long périple autour du monde.

La dame du grand mât, c’est ainsi que les matelots qui naviguaient au long cours avaient coutume d’appeler l’épouse du capitaine quand elle accompagnait son mari pendant ses voyages.

Au début du XXème siècle, et malgré les superstitions qui disaient que la présence d’une femme à bord portait malheur,  cela n’était pas exceptionnel.

Alice Renaud Henry, fille d’un maître au cabotage, épouse le 19 juin 1906 Amand Henry ,capitaine au long cours. Au printemps 1908, laissant derrière elle son  petit garçon de 1 an, elle rejoint son mari à Dublin sur le « Brenn », un beau trois-mâts barque de 3000 tonneaux, construit à Nantes par les Chantiers de la Loire pour le compte de la Société Celtique maritime. Direction  le cap de Bonne Espérance, vers l’Australie puis San Francisco. Sur la route du retour,  après un an de navigation, elle débarque à Sydney, enceinte, et rejoint seule l’Europe à bord d’un vapeur des Messageries Maritimes.

De retour sur l’île, elle accouche à terme le 21 novembre 1909 d’une petite fille, Marcelle. Son mari, lui, continue de naviguer et ne rentrera sur l’île qu’en 1911 après quatre années passées en mer.

Début décembre 1911, le trois mât « Jeanne d’Arc », un navire semblable au « Brenn », quitte le port d’Anvers pour Nouméa. Alice est à nouveau du voyage. Discrète, elle sait rester à sa place et ne se mêle pas à la navigation, vivant en recluse pendant de longs mois dans ses appartements de la dunette arrière. Le 11 juillet 1912 le  « Jeanne d’Arc », chargé de nickel, met le cap sur l’Europe en passant par le cap Horn. L’Arrivée au Havre le 3 novembre 1912, après 115 jours de mer, signe la fin des voyages à la voile de la « Dame du Grand Mât ». Mais elle suivra encore son mari à Nouméa et à Madagascar et vivra «  aux colonies » avant qu’un drame ne la ramène sur son île natale, avec trois fils et le voile noir.

La tradition raconte qu’un marin qui a passé les trois caps, le cap de Bonne espérance, celui du sud de la Tasmanie et le cap Horn  peut cracher au vent, Alice Renaud-Henry  était de ceux-là. 

A lire : La Dame du Grand Mât – Une cap-hornière en 1900 par JF HENRY
Yves SALMON éditeur – Collection « Des Hommes de la mer »   150 pages

Centre de ressources et de collecte

Mission : contribuer à la connaissance du  patrimoine insulaire en assurant :

  • sa conservation
  • sa valorisation
  • et sa transmission

Centre de ressources

Basé au Pôle économique, rue des Bossilles, le centre de ressources du service patrimoine accueille tout au long de l’année, les personnes qui souhaitent se documenter, approfondir ou partager leur connaissance du territoire insulaire.

En consultation : base Arexcpo (Vendée) et base généalogie Yeu

Centre de collecte

Centre de ressources, le service patrimoine est également un centre de collecte dont les agents recueillent auprès de la population les documents les plus divers : témoignages, récits de vie, documents photographiques, manuscrits…

Chacun peut venir apporter sa contribution (témoignage, documents…) à la constitution d’un fonds municipal d’archives numérisées.

Le principe : chaque document confié est numérisé, indexé et archivé avant d’être restitué à son propriétaire qui participe, par son dépôt, à la constitution d’un fonds municipal  d’archives numériques : le fonds patrimonial insulaire

Lieu d’échanges et de rencontres autour du patrimoine insulaire, relais de transmission de l’histoire collective 

Depuis plusieurs années, des contributeurs réguliers viennent partager le fruit de leurs recherches, de leurs découvertes,   et participent activement à l’élaboration des animations et à la transmission au public de l’histoire collective.

D’autres occasionnels viennent enrichir ce travail de collecte par l’apport de documents particuliers conservés dans les familles ou découverts à l’occasion du débarrassage d’une maison ou d’un garage : albums,  vieilles photographies prises lors d’un événement particulier, une réclame oubliée, du papier à en-tête, un livre de comptes… sont autant d’éléments qui racontent l’histoire de notre île.

La constitution progressive et interactive de ce fonds documentaire communal a déjà permis la valorisation et la restitution au public de documents inédits dans le cadre de films, d’expositions, de conférences et de soirées à thème.

Exemples : jaquettes des films  affiches et photos des expos
DVD en vente à l’Office du Tourisme

Rejoignez le cercle des contributeurs

Contactez-nous ou venez nous rencontrer au pôle économique, rue des Bossilles

Permanences :

– du lundi au mercredi, tous les matins de 9h30 à 12h00

– le lundi et le mardi après-midi de 14h30 à 17h00 sur rendez-vous

 N’hésitez pas à laisser un message au 06-66-97-57-72 ou par mail  patrimoine@ile-yeu.fr 

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