Poisson de surface, le thon blanc ou thon germon migre du centre de l’Atlantique (Açores) vers le Nord-Est, jusqu’au large de l’Irlande.
Peu détectable au sondeur, cette espèce requiert du patron un travail de prospection très important et demande aux équipages une grande acuité d’observation. C’est une véritable traque dont les marées peuvent durer trois à cinq semaines.
Les lignes :
Traditionnellement les thoniers ligneurs insulaires étaient équipés de 14 lignes disposées sur tangons et sur le tableau arrière du navire :
- 5 sur chaque perche (ou tangon)
3 lignes traînantes : grand’ perche, deuxième, en dedans
2 sauteuses : grand pic et petit pic - 4 lignes sur le tableau arrière
2 sur le tableau : les bonhommes
1 dans le sillage : le cul
1 sur le mât de tapecul : la sabaille
Leurs longueurs sont progressives, variant de 60 brasses ( grand’ perches et sabaille) à 20 brasses (lignes en dedans).
Un système de cargue permet de raccourcir la ligne immédiatement en dedans pour déhaler un poisson pris sans emmêler.
Les lignes se tirent à la main.
En pêche, le bateau avance à faible vitesse, de 4 à 5 noeuds.
L’équipage :
4 à 5 hommes arment ces bateaux pour la saison
Le patron à la barre
- Le mécano à la bonne marche du moteur et sur le pont
- 1 matelot responsable de chaque perche
- 1 matelot responsable des lignes arrière
- Eventuellement 1 mousse
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